Bolivie : le président met en garde contre un "coup d'État" après le déploiement de l'armée
Selon des journalistes de l'AFP à La Paz, des troupes et des chars ont été déployées sur la Plaza Murillo devant la Présidentielle. Les soldats ont tenté de briser une porte métallique de l'immeuble administratif. Plus tard, Juan José Zúñiga, le commandant en chef de l'armée bolivienne, est entré dans la Présidentielle.
Zúñiga a déclaré que son objectif était de "réformer la démocratie dans le pays." L'armée avait l'intention, "de réformer la démocratie pour en faire une vraie démocratie et non une qui a été menée par les mêmes personnes pendant les dernières 30, 40 années," a-t-il déclaré, entouré de soldats et de plusieurs chars devant la Présidentielle.
A Bolivie, il y avait eu des spéculations depuis mercredi quant à la suppression de Juan José Zúñiga, qui avait auparavant annoncé qu'il arrêterait le ancien président bolivien Evo Morales si Morales avait l'intention de se présenter à l'élection présidentielle de 2025. Morales, qui a servi de 2006 à 2019 et s'est retiré sous la pression de manifestations, a été exclu de l'élection à la fin décembre 2023.
- La déploiement de troupes et de chars sur la Plaza Murillo devant la Présidentielle a soulevé des inquiétudes quant à un possible coup d'état en Bolivie.
- La situation s'est complexifiée lorsque le président Luis Arce a accusé l'armée, menée par le général Juan José Zúñiga, de tenter un coup d'état.
- Des manifestations ont éclaté à La Paz, le général Zúñiga s'est adressé à la nation à la télévision, niant toute intention de tenter un coup d'état.
- La Présidentielle, symbole de la démocratie en Bolivie, est devenue le foyer du conflit entre l'armée et le gouvernement civil, suscitant une préoccupation internationale.
- Le général Zúñiga a insistant que son objectif était de "réformer la démocratie dans le pays" et non de tenter un coup d'état, comme le craignait certains.
- Une unité militaire, menée par le général Zúñiga, a tenu un défilé devant la Présidentielle, ce qui a encore alimenté les spéculations quant à un possible coup d'état.
- Malgré le déni du général Zúñiga, l'incident a servi de rappel de l'histoire turbulente de l'intervention militaire en politique en Bolivie, avec des coups d'état antérieurs remontant aux années 1950.
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