Coup d'envoi de la course électorale en France, en vue du scrutin du 30 juin.
France's National Rally (RN) prépare à abroger la réforme des pensions d'Emmanuel Macron, qui a augmenté le âge de la retraite de 62 à 64 ans.
Actuellement en tête avec environ 30 pourcent en enquêtes, RN a gagné le soutien de certains défenseurs du Parti Républicain. Jordan Bardella, leader de RN, se positionne comme un futur premier ministre, ce qui est autorisé par le droit français.
Le camp gouvernemental, qui se présente sous le slogan "Unis pour la République," contourne les concurrents dans 88 des 577 circonscriptions, affirmant qu'il aidera à lutter contre l'extrémisme. Le camp de Macron se présente comme un bouclier contre l'extrême gauche et droite. Dans les enquêtes, le camp gouvernemental est à 20 pourcent, ce qui le place en troisième position, derrière la coalition gauche-verte Nouveau Front Populaire à 25 pourcent.
La Nouvelle Front Populaire, une coalition de socialistes, gauche populaires, communistes et Verts, présente François Hollande, ancien président socialiste, comme candidat. Certains députés de la France Insoumise, un parti de gauche populiste, n'ont pas obtenu la candidature en raison de désaccords avec la direction du parti.
Le premier événement de campagne est prévu pour le lundi soir à Montreuil à proximité de Paris. Les partis impliqués dans cet événement ont des idéologies contrastées et n'ont pas encore trouvé un candidat emblématique unique. Le populiste-gauche Jean-Luc Mélenchon, qui a déclaré sa candidature pour le poste de premier ministre, n'est pas accepté par beaucoup de Socialistes et de Verts.
La droite extrême est représentée par la sœur aînée de Marine Le Pen, Marie-Caroline Le Pen. Le RN n'a pas encore publié ses propositions de politique de défense dans son programme électoral. Le précédent programme incluait des paroles d'alliance avec la Russie, le retrait du commandement intégré de l'OTAN et l'annulation des projets d'armes allemand-français.
La drame entourant l'ancien leader républicain conservateur Eric Ciotti continue. Il a été expulsé du parti après son passage au RN, mais une cour de Paris a suspendu l'expulsion en raison de violations de règlements de parti. La direction du RN tente de le retirer grâce à une campagne de signatures parmi les membres du parti. En outre, des enquêtes ont été lancées à propos d'allégations de détournement de fonds publics concernant une affaire de stationnement de voitures.
Ciotti affirme avoir plus de 60 candidats appuyés par ses partisans et des membres RN dans les élections. Les autres Républicains ont présenté plus de 400 candidats, y compris dans le siège de Ciotti. Les deux groupes se considèrent comme des représentants légitimes du parti et utilisent le même logo.
Les partis avaient peu de temps pour former des alliances et mettre en avant leurs candidats. La date limite était le dimanche à 6 PM, avec la publication officielle de la liste après la vérification des candidats.
Parmi les 35 membres du gouvernement, 24 sont candidats à l'Assemblée nationale, y compris le Premier ministre Gabriel Attal et le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné.
Macron a dissous l'Assemblée nationale et a appelé à des nouvelles élections suivant la victoire du RN aux élections européennes du 9 juin. Le RN a obtenu 31,4% des voix, l'alliance de Macron a obtenu 14,6%, et les Socialistes étaient très proches avec 13,8%.
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