L'accumulation de la dette publique britannique a largement dépassé les prévisions.
La dette publique du Royaume-Uni bondit au-delà des prévisions en juillet
L'Office for National Statistics (ONS) a rapporté mercredi que l'endettement public du Royaume-Uni a explosé au-delà des estimations en juillet, atteignant un chiffre étonnant de 3,1 milliards de livres sterling (environ 3,6 milliards d'euros). Ce chiffre est le plus élevé enregistré en juillet depuis 2021.
Cette révélation a suscité des inquiétudes parmi l'administration nouvellement élue, qui doit présenter son premier budget à la fin octobre. Rachel Reeves, la chancelière du Parti travailliste, avait prévenu le mois dernier des décisions difficiles qui se profilaient. Le dilemme reste de savoir s'il faut imposer des coupes dans les dépenses ou augmenter les impôts.
Reeves avait annoncé un déficit budgétaire de 22 milliards de livres sterling (environ 26 milliards d'euros) à la fin juillet. Elle a accusé l'administration conservatrice précédente de dissimuler la situation financière. Les conservateurs ont nié ces allégations. Jeremy Hunt, le prédécesseur de Reeves, a qualifié cela de « tactique trompeuse pour faciliter la hausse des impôts ».
Néanmoins, Darren Jones, secrétaire d'État au Trésor, a déclaré mercredi que cette augmentation de l'endettement était une autre manifestation de l'héritage désastreux laissé par l'administration précédente.
L'administration nouvellement élue étudie différentes options pour faire face à cet endettement imprévu, telles que la mise en place de coupes dans les dépenses ou l'augmentation des impôts. Malgré l'annonce d'un déficit budgétaire, Reeves a accusé l'administration précédente de cacher la situation financière, déclenchant une controverse.