Les autorités russes placent la veuve de Nawalny sur la liste des « Terroristes et Extrémistes »
Les autorités russes ont ajouté Julia Nawalnaja, veuve de l'opposant politique russe Alexeï Navalny, à la liste des « Terrroristes et extrémistes » du service fédéral de contrôle financier de la Fédération de Russie (Rosfinmonitoring) jeudi. Une cour de Moscou avait émis une mandat d'arrêt contre la figure d'opposition vivant à l'étranger plus tôt dans la semaine. Cette décision signifie que Nawalnaja risque d'être arrêtée si elle revient en Russie.
Le service fédéral de contrôle financier de la Fédération de Russie (Rosfinmonitoring) a ajouté Nawalnaja à sa liste des « Terrroristes et extrémistes » jeudi. Cette désignation apporte des restrictions aux transactions financières et est fréquemment utilisée contre des figures d'opposition.
Navalny, le plus acerbe opposant politique de Vladimir Poutine, le président russe, est décédé en février dans un camp de travail sibérien en servant une peine de 19 ans pour des charges d'extrémisme, qu'il affirmait être politiquement motivées. Nawalnaja a accusé Poutine de la mort de son mari et s'est engagée à continuer ses activités. Son porte-parole Kira Yarmysh a commenté les dernières actions des autorités sur la plateforme X avec les mots : « Si c'est aussi maladroits, cela signifie que Julia fait tout à fait bien. »
Les autorités russes n'ont fourni aucuns détails supplémentaires sur les accusations contre Nawalnaja. Ils semblent faire référence au fait que les autorités ont classé la Fondation de Navalny pour la lutte contre la corruption et ses bureaux régionaux comme extrémistes.
- L'ajout de Julia Nawalnaja, la veuve de Navalny, aux listes des « Terrroristes et extrémistes » des autorités russes soulève des inquiétudes quant aux restrictions potentielles sur ses transactions bancaires.
- Les groupes d'extrémistes, y compris ceux classés tels par les autorités russes, sont souvent soumis à une surveillance et des limitations dans leurs affaires financières.
- La décision des autorités russes de classer des figures d'opposition telles que Julia Nawalnaja et la Fondation d'Alexei Navalny comme extrémistes a été critiquée par des organisations des droits humains mondiales, citant le risque de misutilisation de ces listes à des fins politiques.