Révision : le mari a tiré une balle dans la tête de sa femme
Dans un premier temps, un mari accusé s'en sort avec sa version de la nuit du crime : Sa femme se serait tirée une balle dans la tête. Après une révision, le tribunal de grande instance de Munich rend un autre jugement et condamne le père de cinq enfants pour meurtre.
Le prétendu suicide d'une femme est en fait un meurtre commis par son mari : Avec cette décision, le tribunal régional de Munich I a modifié la peine prononcée contre le mari dans un cas de révision. Srecko S. doit désormais être emprisonné à vie, comme l'a fait savoir un porte-parole du tribunal. L'épouse a été retrouvée morte par balle en 2015. Lors d'un premier procès, S. avait été condamné à une peine de deux ans avec sursis uniquement pour un délit de port d'arme, pour les juges de l'époque, la mort de la femme était un suicide.
Sur appel du ministère public, la Cour fédérale de justice a toutefois annulé cette décision. Selon les conclusions de la chambre compétente, la femme ne s'était pas suicidée, mais avait été abattue par son mari dont elle était séparée. Malgré la séparation décidée par la femme contre la volonté de son mari, le couple avait gardé contact. Ils ont eu cinq enfants ensemble.
L'accusé a présenté trois versions
Selon le jugement, le couple avait l'intention de passer la nuit précédant le crime ensemble et de faire une excursion avec les enfants le lendemain. Le soir du crime, l'homme aurait découvert un message d'une connaissance adressé à la femme et aurait donc décidé de la tuer. Il l'aurait d'abord tuée d'une balle dans la tête, puis aurait tenté de faire croire à un suicide. S. aurait ainsi placé une cartouche dans la main de la femme. Le tribunal régional a été convaincu de ce déroulement des faits après avoir procédé à un nouvel examen des preuves.
En revanche, l'accusé aurait inventé différentes versions des faits. Dans un premier temps, il a déclaré que sa femme s'était tirée une balle toute seule. Dans une autre version, il a expliqué qu'il était présent. Enfin, il a déclaré que le coup de feu mortel avait été tiré lors d'une bagarre autour de l'arme. Le tribunal a considéré qu'il s'agissait d'un meurtre aux motivations basses. Le fait que l'homme n'ait pas voulu accepter la décision de séparation de sa femme en raison d'une volonté de possession exacerbée est particulièrement répréhensible, a-t-on précisé. Le jugement n'est pas encore définitif.
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Source: www.ntv.de