Processus - Violence sur le terrain : un policier condamné à une peine avec sursis
Un policier berlinois a été condamné à dix mois de prison avec sursis après avoir donné un coup de pied à la tête d'un homme déjà à terre. Lundi, le tribunal d'instance de Tiergarten a reconnu l'homme de 32 ans coupable de coups et blessures dans l'exercice de ses fonctions ainsi que de mise en danger de la vie d'autrui. Le fonctionnaire devra en outre verser 600 euros de dommages et intérêts au jeune homme de 22 ans concerné.
Lorsque l'accusé a donné un coup de pied à la tête du suspect, il n'y a plus eu d'agression contre lui, peut-on lire dans le jugement. Cela s'était produit sans raison de service.
D'autres policiers avaient lancé la procédure contre leur collègue. Par l'intermédiaire de son avocat, l'accusé a expliqué qu'il s'était trouvé dans une situation exceptionnelle après avoir reçu un violent coup de poing au visage et qu'il avait "réagi de manière excessive". Il a dit qu'il était désolé.
L'homme de 32 ans était en mission avec un collègue en mai 2023, alors qu'ils voulaient contrôler un passant suspect à Berlin-Dahlem pour une dégradation de véhicule. Le jeune homme de 22 ans s'est opposé à l'établissement de son identité, a-t-on appris lors du procès. Une bagarre aurait éclaté et des coups auraient été portés. D'autres policiers sont arrivés et ont immobilisé le jeune homme de 22 ans au sol. L'accusé, qui portait des bottes d'intervention, a "délibérément" donné des coups de pied à la tête de l'homme à terre, selon l'accusation. La victime aurait souffert d'une contusion et de douleurs.
L'accusé a déclaré que lorsque d'autres agents sont arrivés, il a voulu apporter son soutien et donner un coup de pied dans l'épaule de l'homme, malgré un nez qui saignait et des douleurs dans les mains. Un fonctionnaire de 36 ans a déclaré en tant que témoin que le coup de pied avait été un choc pour lui et d'autres collègues.
Le jeune homme de 22 ans aurait brisé une vitre de voiture. Lors du procès, il a déclaré qu'il n'allait pas bien à l'époque en raison de coups bas privés. Il aurait d'abord voulu se reprendre émotionnellement avant de s'entretenir avec les policiers. "L'un d'eux était alors très proche de moi". Une dispute aurait éclaté. Sa peur était grande.
Le procureur avait requis une peine d'un an avec sursis. L'avocat de la défense a plaidé pour une peine plus légère, mais n'a pas fait de demande concrète. Le jugement n'est pas encore définitif.
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Source: www.stern.de